Construction des points d'accès : principes généraux
1.3. Composantes d’un point d’accès
2. Les collectivités subordonnées
2.1. Entrée au nom de la collectivité ou en subdivision à la collectivité principale
2.2. Présence d’échelons hiérarchiques intermédiaires
3.1. Liste des éléments additionnels
3.2. Utilité des éléments additionnels
3.3. Priorité des éléments additionnels
3.4. Ordre des éléments additionnels
Cette fiche est conforme à RDA-FR. Voir les pages Collectivité du site RDA-FR.
1. Introduction
1.1. Résumé
Cette fiche vient en complément de la fiche Choix et enregistrement du nom privilégié. Son objectif est de montrer comment construire des points d’accès selon les règles de RDA-FR, une fois que l’on a déterminé le nom privilégié.
1.2. Définitions
Les points d’accès correspondent :
- aux points d’accès autorisés (zone Intermarc-NG 110) ;
- aux points d’accès autorisés supplémentaires (zone Intermarc-NG 110) ;
- aux variantes de points d’accès (zone Intermarc-NG 410).
- Le point d’accès autorisé est un point d’accès fondé sur le nom privilégié. C’est le premier point d’accès qui apparaît dans la notice. Il doit être unique ;
- Un point d’accès autorisé supplémentaire est un point d’accès fondé sur le nom privilégié supplémentaire, c’est-à-dire dans une autre langue et/ou écriture ;
- Une variante de point d’accès est un point d’accès comportant une variante de nom (sigle, variante de dénomination, variante linguistique, variante hiérarchique). Les variantes de point d’accès ont la même structure que les points d’accès autorisés ;
- Un élément initial est soit le nom privilégié d’une collectivité entrée à son nom, soit le nom privilégié de la collectivité principale dans le cas des collectivités construites de façon subordonnée ;
- Un élément en subdivision : une collectivité construite de façon subordonnée est entrée comme un élément en subdivision à l’élément initial, c’est-à-dire au nom privilégié de la collectivité principale ;
- Un élément additionnel : certains attributs peuvent être ajoutés au nom ou à un élément en subdivision, pour distinguer le nom ou pour mieux définir la collectivité.
1.3. Composantes d’un point d’accès
Les points d’accès comportent des méta-métadonnées :
- $N - Norme utilisée pour construire le point d'accès ;
- $A - Forme courante, savante ou à valeur internationale ;
- $E - Écriture ;
- $T - Système de translittération ;
- $L - Langue.
Exemple 1 :
Intermarc-NG |
110 $a Bibliothèque nationale de France $N norme NF Z 44-060 (1983, révisée en 1996) $A forme savante ou à valeur internationale $E latin étendu $L français |
Un point d’accès comporte toujours un élément initial fondé sur le nom privilégié.
L’élément initial peut être suivi d’éléments en subdivision.
L’élément initial et les éléments en subdivision peuvent être suivis d’éléments additionnels.
Exemple 2 :
Exemple 3 :
2. Les collectivités subordonnées
Pour plus de précisions, voir la fiche Collectivité subordonnée.
Définition : une collectivité subordonnée est une collectivité qui dépend directement d’une collectivité hiérarchiquement supérieure.
Il existe deux types de construction pour les collectivités subordonnées. Certaines sont entrées directement à leur nom : leur nom est entré en élément initial du point d’accès.
Exemple 4 :
Intermarc-NG |
110 $a École élémentaire Jules Ferry $l Rennes $m Ille-et-Vilaine $n France |
D’autres sont construites de façon subordonnée : leur nom est entré en subdivision au nom de la collectivité principale.
Exemple 5 :
Intermarc-NG |
110 $a Académie des sciences $n France $b Comité de l'environnement |
2.1. Entrée au nom de la collectivité ou en subdivision à la collectivité principale
2.1.1. Les collectivités dépendant d’États ou de collectivités territoriales
Pour plus de précisions, consulter la fiche Collectivité territoriale.
Si une collectivité dépend d’un État ou d’un État fédéré et exerce une fonction régalienne (législative, judiciaire, administrative, militaire, diplomatique) : le nom de la collectivité est entré en subdivision au nom de l’État ou de l’État fédéré.
Exemple 6 :
Intermarc-NG |
110 $a France $b Ministère de la justice |
Exemple 7 :
Intermarc-NG |
110 $a Californie $b Senate |
Si une collectivité dépend d’une collectivité territoriale et a une fonction d’administration territoriale (organe d’une collectivité territoriale, service déconcentré de l’État) : le nom de la collectivité est entré en subdivision au nom de la collectivité territoriale.
Exemple 8 :
Intermarc-NG |
110 $a Sommières $m Gard $n France $b Conseil municipal |
Exemple 9 :
Intermarc-NG |
110 $a Gironde $n France $b Préfecture |
Si une collectivité dépend d’une collectivité territoriale et n’exerce pas de fonction d’administration territoriale : la collectivité est entrée directement à son nom.
Exemple 10 :
Intermarc-NG |
110 $a École élémentaire Jules Ferry $l Rennes $m Ille-et-Vilaine $n France |
Commentaire |
Une école élémentaire dépend d’une municipalité. Elle n’exerce pas de fonctions liées à l’administration territoriale, mais des fonctions éducatives. |
Si le nom de la collectivité suggère qu’elle fait partie d’une collectivité territoriale (par exemple, une direction, un pôle, un service d’une mairie, d’un département, d’une région…) : le nom de la collectivité est entré en subdivision au nom de la collectivité territoriale.
Exemple 11 :
Intermarc-NG |
110 $a Aquitaine $n France $b Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement |
Exemple 12 :
Intermarc-NG |
110 $a Audincourt $m Doubs $n France $b Pôle culture et communications |
Si une collectivité a pour tutelle un Ministère : la collectivité est entrée directement à son nom.
Exemple 13 :
Intermarc-NG |
110 $a Centre national de la danse $n France |
2.1.1. Les collectivités religieuses
Pour plus de précisions, consulter la fiche Collectivité religieuse.
Si une collectivité religieuse exerce une juridiction sur un territoire : le nom de la collectivité est entré en subdivision au nom de la collectivité religieuse principale.
Exemple 14 :
Intermarc-NG |
110 $a Église catholique $b Diocèse $l Aix-en-Provence $m Bouches-du-Rhône $n France |
S’il s’agit d’un organe de l’administration centrale de l’Église catholique : le nom de la collectivité est entré en subdivision à la collectivité « Église catholique ».
Exemple 15 :
Intermarc-NG |
110 $a Église catholique $b Sacra rituum congregatio |
S’il s’agit d’une assemblée d’une collectivité religieuse (commission, conférence, conseil, synode...) : le nom de la collectivité est entré en subdivision à la collectivité principale.
Exemple 16 :
Intermarc-NG |
110 $a Église catholique $b Conférence des évêques de France |
Les Églises autonomes sont entrées directement à leur nom.
Exemple 17 :
Intermarc-NG |
110 $a Church of England |
Les ordres religieux sont entrés directement à leur nom.
Exemple 18 :
Intermarc-NG |
110 $a Compagnie de Jésus |
Les unités locales (congrégations, monastères, paroisses, missions, associations confessionnelles…) sont entrées directement à leur nom.
Exemple 19 :
Intermarc-NG |
110 $a Abbaye Saint-Pierre $l Solesmes $m Sarthe $n France |
2.1.2. Les unités de partis politiques et de syndicats
Le nom de l’unité est entré en subdivision au nom du parti politique ou du syndicat.
Exemple 20 :
Intermarc-NG |
110 $a Parti radical de gauche $n France $b Fédération régionale $m Bretagne $n France |
Exemple 21 :
Intermarc-NG |
110 $a Confédération générale du travail $n France $b Section avions Marcel Dassault |
2.1.3. Les groupes occasionnels : selon si le nom est significatif
Pour plus de précisions, consulter la fiche Groupe occasionnel.
Si un groupe occasionnel n’a pas de nom significatif, par exemple pour le congrès annuel d’une association : le terme générique du rassemblement (congrès, meeting…) est entré en subdivision au nom de la collectivité.
Exemple 22 :
Intermarc-NG |
110 $a American association for the advancement of science $b Annual meeting $h 140 $d 1974 $l San Francisco $m Californie $n États-Unis |
Si un groupe occasionnel a un nom significatif : le groupe occasionnel est entré directement à son nom.
Exemple 23 :
Intermarc-NG |
110 $a Congrès mondial de philosophie $h 13 $d 1963 $l Mexico $n Mexique |
2.1.4. Les collectivités dont le nom implique de les entrer en subdivision à la collectivité principale
2.1.4.1. Le nom de la collectivité suggère qu’elle fait partie d’une autre collectivité
Il s’agit par exemple des services, départements, directions, divisions, sections, bureaux, cellules. Le nom de la collectivité est entré en subdivision au nom de la collectivité principale.
Exemple 24 :
Intermarc-NG |
110 $a École normale supérieure $l Paris $n France $d 1985 - …. $b Département de philosophie |
Commentaire |
Sur la source, le nom de la collectivité est « Département de philosophie de l'École normale supérieure » |
2.1.4.2. Le nom de la collectivité suggère une subordination administrative
Il s’agit par exemple des comités et commissions. Le nom de la collectivité est entré en subdivision au nom de la collectivité principale.
Exemple 25 :
Intermarc-NG |
110 $a Académie des sciences $n France $b Comité de l'environnement |
Sur la source, le nom de la collectivité est « Comité de l'environnement de l'Académie des sciences » |
2.1.4.3. Le nom de la collectivité est peu significatif
Le nom de la collectivité est entré en subdivision au nom de la collectivité principale. En effet, le nom de la collectivité principale est nécessaire pour identifier la collectivité subordonnée.
Pour les noms de nature générale.
Exemple 26 :
Intermarc-NG |
110 $a European business school $l Paris $n France $b Institut de recherche |
Commentaire |
Sur la source, le nom de la collectivité est « Institut de recherche de l'European Business School » |
Pour les noms de facultés ou de chaires qui comportent seulement un champ d’études.
Exemple 27 :
Intermarc-NG |
110 $a Université Paris-Sorbonne $b Faculté des lettres et sciences humaines |
Commentaire |
Sur la source, le nom de la collectivité est « Faculté des lettres et sciences humaines de Paris Sorbonne » |
Pour les bibliothèques universitaires qui n’ont pas de nom particulier.
Exemple 28 :
Intermarc-NG |
110 $a Université Charles de Gaulle $l Lille $m Nord $n France $b Bibliothèque universitaire |
Commentaire |
Sur la source, le nom de la collectivité est « Bibliothèque universitaire de Lille 3 » |
Le nom de la collectivité inclut le nom de la collectivité principale.
Si la collectivité n’a pas de nom significatif : le nom de la collectivité est entré en subdivision au nom de la collectivité principale.
Exemple 29 :
110 $a Collège Anatole France $l Tours $m Indre-et-Loire $n France $b Chorale |
Sur la source, le nom de la collectivité est « Chorale du Collège Anatole France » |
Si la collectivité a un nom significatif : la collectivité est entrée directement à son nom.
Exemple 30 :
110 $a Les |Enfantastiques 410 $a Ermitage École internationale de France $b Chorale |
Commentaire |
Bien qu’il s’agisse de la chorale de l’école « Ermitage, École internationale de France », elle a un nom significatif, donc elle est entrée directement à son nom. La forme avec la mention « chorale » et la mention de l’école est reportée en variante de point d’accès. |
2.2. Présence d’échelons hiérarchiques intermédiaires
Lorsque l’organigramme d’une collectivité comporte plusieurs niveaux, par exemple un service rattaché à un département, lui-même rattaché à une direction, elle-même rattachée à la collectivité :
- dans le point d’accès autorisé, entrer la collectivité subordonnée en subdivision à la collectivité principale, c’est-à-dire la collectivité la plus haute dans la hiérarchie. Omettre les unités intermédiaires, non nécessaires à l’identification de la collectivité subordonnée ;
- dans la variante de point d’accès, reporter les unités intermédiaires.
Exemple 31 :
Intermarc-NG |
110 $a Bibliothèque nationale de France $b Service du livre et de la littérature française 410 $a Bibliothèque nationale de France $b Département littérature et art $b Service du livre et de la littérature française |
Exception, si la collectivité subordonnée a des homonymes : ajouter le nom de l’unité intermédiaire pour distinguer cette collectivité des autres
Exemple 32 :
Intermarc-NG |
110 $a France $b Ministère de l'éducation nationale $d 1993-1995 $b Sous-direction des affaires juridiques Différent de 110 $a France $b Ministère de la culture et de la communication $d 1997-.... $b Sous-direction des affaires juridiques |
Commentaire |
Afin de différencier la « Sous-direction des affaires juridiques du Ministère de l’éducation nationale » et la « Sous-direction des affaires juridiques du Ministère de la culture », il est nécessaire d’ajouter l’unité intermédiaire, c’est-à-dire le nom du Ministère. |
3. Les éléments additionnels
Voir aussi la fiche Kitcat Éléments d’identification d’une collectivité.
Certains attributs peuvent être utilisés comme éléments additionnels dans les points d’accès, pour distinguer des collectivités homonymes ou pour mieux identifier des collectivités.
Aucune abréviation ne doit être utilisée pour les éléments additionnels.
De manière générale, lorsqu’un élément additionnel commence par un nom commun, il faut entrer la première lettre du nom commun avec une minuscule.
Exemple 33 :
Intermarc-NG |
110 $a Ad libitum $t quatuor à cordes |
En revanche, si on utilise une notice de collectivité présente dans le catalogue et dont le point d’accès comporte une majuscule, il n’est pas utile de faire la correction en remplaçant la majuscule par une minuscule.
Exception à l’usage de la minuscule : si une règle typographique ou une règle grammaticale indiquent d’utiliser une majuscule, se conformer à ces règles.
Exemple 34 :
Intermarc-NG |
110 $a New York $y État $n États-Unis |
Commentaire |
On écrit « État » avec une majuscule pour désigner un gouvernement. |
Exemple 35 :
Intermarc-NG |
110 $a Berlin $y Land $n Allemagne |
Commentaire |
En allemand, les noms communs commencent par une majuscule. |
3.1. Liste des éléments additionnels
3.1.1. Type de collectivité
Le type de collectivité donne des informations sur la nature de la collectivité. Il permet de distinguer des collectivités homonymes.
Exemple 36 :
Intermarc-NG |
110 $a Ad libitum $t quatuor à cordes Différent de 110 $a Ad libitum $t ensemble vocal |
3.1.2. Type de division administrative des collectivités territoriales
Cet élément additionnel s’applique uniquement aux collectivités territoriales homonymes : il permet de distinguer des collectivités territoriales portant le même nom, par exemple une ville et une autre collectivité territoriale ou un État portant le même nom.
Voir le Tableau des divisions administratives des différents pays de la Commission Nationale de Toponymie.
Exemple 37 :
Intermarc-NG |
110 $a New York $y État $n États-Unis |
Exemple 38 :
Intermarc-NG |
110 $a Québec $y province $n Canada |
3.1.3. Lieu
Pour plus de précisions, voir la fiche Construction des points d'accès : localisation des collectivités.
Le lieu associé à une collectivité peut correspondre au siège de la collectivité.
Exemple 39 :
Intermarc-NG |
110 $a Musée des beaux-arts $l Blois $m Loir-et-Cher $n France |
Le lieu associé à une collectivité peut correspondre à son ressort territorial.
Exemple 40 :
Intermarc-NG |
110 $a Agence régionale de santé $m Normandie $n France |
Le lieu associé à une collectivité peut correspondre au lieu de l'événement où un groupe occasionnel s’est réuni.
Exemple 41 :
Intermarc-NG |
110 $a Congrès mondial de philosophie $h 13 $d 1963 $l Mexico $n Mexique |
Les règles de localisation sont les mêmes quel que soit le pays de la collectivité.
Si le territoire correspond à une division administrative intermédiaire entre la commune et le pays : [Nom de la division administrative], [Nom du pays]
Exemple 42 :
Intermarc-NG |
110 $a Istituto regionale di ricerca educativa $m Lombardie $n Italie |
Pour les villes qui ne sont pas des capitales : [Nom de la commune], [Nom de la division administrative], [Nom du pays]
Exemple 43 :
Intermarc-NG |
110 $a Center for Creative Photography $l Tucson $m Arizona $n États-Unis |
Pour les capitales : [Nom de la capitale], [Nom du pays]
Exemple 44 :
Intermarc-NG |
110 $a Hôpital Saint-Louis $l Paris $n France |
Aucune abréviation ne doit être utilisée pour l’élément additionnel Lieu.
3.1.4. Nombre
Lorsque le nom d’une collectivité comporte un nombre susceptible d’être classé dans une suite numérique, on doit traiter ce numéro comme un élément additionnel, à la seule condition qu’il ne fasse pas partie intégrante du nom privilégié de la collectivité.
Par exemple, un numéro doit être traité comme un élément additionnel pour les régiments des armées, les équipes de recherche, les arrondissements. Le numéro d’ordre de l’événement où un groupe occasionnel s’est réuni doit être traité comme un élément additionnel.
Transcrire les numéros sous la forme d’un nombre cardinal, en chiffres arabes, en omettant la mention « n° ».
Exemple 45 :
Intermarc-NG |
110 $a France $b Armée $b Bataillon d'infanterie de marine $h 6 |
Exemple 46 :
Intermarc-NG |
110 $a Centre national de la recherche scientifique $n France $b Unité mixte de recherche $h 5134 |
Exemple 47 :
Intermarc-NG |
110 $a Congrès mondial de philosophie $h 13 $d 1963 $l Mexico $n Mexique |
Au contraire, les numéros des universités doivent figurer dans le nom, car ils font partie intégrante du nom de la collectivité.
Exemple 48 :
Intermarc-NG |
410 $a Université de Paris XII |
3.1.5. Date
La date permet de distinguer des collectivités homonymes.
Date de fondation ou de cessation.
Exemple 49 :
Intermarc-NG |
110 $a France $b Assemblée nationale $d 1946-1958 |
Période d’activité lorsqu’on ne connaît pas les années de fondation et de cessation.
Exemple 50 :
Intermarc-NG |
110 $a Act $d 1987 |
Commentaire |
Le groupe est actif en 1987. |
Exemple 51 :
110 $a Harrison & Leigh $d 1810-1818 |
Commentaire |
Les années de fondation et de cessation sont inconnues, donc c’est la période d’activité qui est notée dans l’élément additionnel Date de la deuxième collectivité pour lever l’homonymie. |
Date de l’événement au cours duquel un groupe occasionnel s’est réuni.
Exemple 52 :
Intermarc-NG |
110 $a Congrès mondial de philosophie $h 13 $d 1963 $l Mexico $n Mexique |
Pour plus de précisions, lorsque deux sessions au moins d’un congrès se tiennent la même année ou le même mois, voir la fiche Groupe occasionnel.
3.1.6. Autre désignation
« Autre désignation » est un élément additionnel de dernier recours : lorsque les autres éléments additionnels ne sont pas connus, ou appropriés, ou suffisants, utiliser cet élément additionnel pour distinguer des collectivités homonymes. Il peut contenir des informations très diverses (arrondissement, partie d’adresse, adjectif...).
Exemple 53 :
Intermarc-NG |
110 $a Confédération générale du travail $n France $b Union locale $l Paris $n France $q 11e arrondissement Différent de 110 $a Confédération générale du travail $n France $b Union locale $l Paris $n France $q 12e arrondissement |
Exemple 54 :
Intermarc-NG |
110 $a Nouveau théâtre $l Paris $n France $q 10 boulevard Montmartre Différent de 110 $a Nouveau théâtre $l Paris $n France $q 273 rue de Vaugirard |
3.1.7. Collectivité associée
Cet élément additionnel s’applique uniquement dans le cas des délégations auprès d’organisations internationales. Dans le point d’accès, l’organisation internationale est entrée en élément additionnel après le nom de la délégation.
Exemple 55 :
Intermarc-NG |
110 $a France $b Mission permanente $s Nations Unies |
Commentaire |
Le nom sur la ressource est « Mission permanente de la France auprès des Nations Unies » Il s’agit de la représentation diplomatique de la République française auprès de l'Organisation des Nations unies. |
3.2. Utilité des éléments additionnels
Il est parfois nécessaire d’ajouter un élément additionnel.
3.2.1. Lorsque des éléments additionnels sont obligatoires selon les règles de RDA-FR
Pour les groupes occasionnels : le numéro, la date et le lieu de réunion du groupe occasionnel doivent être entrés en éléments additionnels s’ils sont connus. Pour plus de précisions, voir la fiche Groupe occasionnel.
Exemple 56 :
Intermarc-NG |
110 $a Congrès mondial de philosophie $h 13 $d 1963 $l Mexico $n Mexique |
Pour les collectivités territoriales de niveau inférieur à un pays (commune, département, canton, comté…) : le lieu doit toujours être entré en élément additionnel. Pour plus de précisions, voir la fiche Collectivité territoriale.
Exemples 57 :
Intermarc-NG |
110 $a Nanterre $m Hauts-de-Seine $n France 110 $a Val-de-Marne $n France 110 $a Normandie $n France |
Pour une délégation auprès d’une organisation internationale : l’organisation internationale doit être entrée en élément additionnel.
Exemple 58 :
Intermarc-NG |
110 $a France $b Mission permanente $s Nations Unies |
3.2.2. Pour distinguer des collectivités d’autres entités
Pour distinguer des collectivités homonymes qui sont présentes dans le catalogue. En effet, un point d’accès autorisé doit être unique. Si deux collectivités portent le même nom ou des noms qui risquent d’être confondus, alors il faut ajouter un élément additionnel pour distinguer les points d’accès.
Exemple 59 :
Intermarc-NG |
110 $a Barcelone $y province $n Espagne Différent de 110 $a Barcelone $m Catalogne $n Espagne |
Commentaire |
L’élément additionnel Type de division administrative « province » permet de distinguer deux collectivités territoriales homonymes : la province de Barcelone et la ville de Barcelone. |
En particulier, pour une collectivité dépendant d’une collectivité territoriale et dont le nom n’est pas assez distinctif : le lieu doit être entré en élément additionnel.
Exemple 60 :
Intermarc-NG |
110 $a Collège Albert Camus $l Bayonne $m Pyrénées-Atlantiques $n France Différent de 110 $a Collège Albert Camus $l Besançon $m Doubs $n France |
Commentaire |
L’élément additionnel « Lieu », composé de la ville, du département et du pays, permet de distinguer les deux collectivités. |
Pour distinguer des collectivités présentes dans le catalogue qui portent des noms qui risquent d’être confondus.
Exemple 61 :
Intermarc-NG |
110 $a Xodus $t groupe de house music Différent de 110 $a X-O-dus $t groupe de reggae |
Commentaire |
L’élément additionnel permet d’éviter de confondre des collectivités portant des noms qui se ressemblent. |
Exemple 62 :
Intermarc-NG |
110 $a Assoc'piquante $l Noisy-le-Grand $m Seine-Saint-Denis $n France Différent de 110 $a L’|Assoce pikante $l Reims $m Marne $n France |
Commentaire |
L’élément additionnel permet d’éviter de confondre des collectivités portant des noms qui se ressemblent. |
Pour distinguer une collectivité d’une autre entité qui est présente dans le catalogue. En effet, un point d’accès autorisé doit être unique.
Exemple 63 :
Intermarc-NG |
110 $a Texas $t groupe musical Différent de 110 $a Texas $n États-Unis Différent de 170 $a Texas $n États-Unis |
Commentaire |
Les éléments additionnels permettent de distinguer les points d’accès autorisés : - du groupe musical - de la collectivité territoriale « Texas » (l’État du Texas) - du lieu « Texas » (l’État du Texas) |
Tableau récapitulatif sur les éléments additionnels obligatoires :
Type de division administrative |
Obligatoire pour les collectivités territoriales homonymes |
Lieu |
Obligatoire pour les groupes occasionnels Obligatoire pour les collectivités territoriales de niveau inférieur à un pays Obligatoire pour les collectivités dépendant de collectivités territoriales et dont le nom n’est pas suffisamment significatif |
Nombre |
Obligatoire pour les groupes occasionnels |
Date |
Obligatoire pour les groupes occasionnels |
Collectivité associée |
Obligatoire pour les délégations auprès d’organisations internationales |
3.2.3. Pour aider à identifier une collectivité
Exemple 64 :
Intermarc-NG |
110 $a Voici des fruits, des fleurs $t agence de communication |
Commentaire |
Le nom « Voici des fruits, des fleurs » ne laisse pas entendre qu’il s’agit d’une collectivité. L’élément additionnel Type de collectivité « agence de communication » aide à comprendre qu’il s’agit d’une collectivité. |
3.3. Priorité des éléments additionnels
Les éléments additionnels dans les points d’accès pour les collectivités sont choisis dans l’ordre suivant de priorité : type, type de division administrative, lieu, nombre, date, autre désignation. Exception : cet ordre de priorité ne concerne pas les groupes occasionnels.
Exemple 65 :
Intermarc-NG |
110 $a Collège Albert Camus $l Bayonne $m Pyrénées-Atlantiques $n France
Différent de
110 $a Collège Albert Camus $l Besançon $m Doubs $n France |
Commentaire |
Pour le Collège Albert Camus, on a besoin d’ajouter un élément additionnel pour distinguer les différents collèges qui portent ce même nom. - Le premier élément additionnel (Type) ne peut pas être utilisé, car les différentes collectivités portant ce nom sont toutes des collèges. - Le deuxième élément additionnel (Type de division administrative) ne peut pas être utilisé, car il s’applique uniquement aux collectivités territoriales. - Donc on applique le troisième élément additionnel (Lieu). |
Exemple 66 :
Intermarc-NG |
110 $a France $b Assemblée nationale $d 1871-1875 110 $a France $b Assemblée nationale $d 1875-1940 110 $a France $b Assemblée nationale $d 1946-1958 110 $a France $b Assemblée nationale $d 1958-…. |
Intermarc-NG |
Au cours de l’histoire des institutions françaises, plusieurs chambres de parlements ont porté le même nom « Assemblée nationale ». On a donc besoin d’ajouter un élément additionnel pour distinguer ces différentes collectivités. - Le premier élément additionnel (Type) ne peut pas être utilisé, car les différentes collectivités sont de même type : des chambres de parlements. - Le deuxième élément additionnel (Type de division administrative) ne peut pas s’appliquer, car il s’applique uniquement aux collectivités territoriales (communes, départements, régions, États…). - Le troisième élément additionnel (Lieu) ne peut pas être utilisé, car les différentes Assemblées nationales ont toutes leur siège en France. - Le quatrième élément additionnel (Nombre) ne peut pas s’appliquer, car les différentes Assemblées nationales ne sont pas numérotées. - Donc on applique le cinquième élément additionnel (Date). |
3.4. Ordre des éléments additionnels
Si plusieurs éléments sont nécessaires dans la construction du point d’accès, ils sont entrés dans le même ordre que l’ordre de choix : type, type de division administrative, lieu, nombre, date, autre désignation.
Exemple 67 :
Intermarc-NG |
110 $a Ariel $t groupe de rock $d 1973-1977 Différent de 110 $a Ariel $t groupe de rock $d 2007-…. |
Commentaire |
Le premier élément additionnel « Type » ne permet pas de distinguer les deux collectivités. Donc un deuxième élément additionnel est ajouté à la suite (la Date). |
Exemple 68 :
Intermarc-NG |
110 $a Barcelone $y province $n Espagne |
Intermarc-NG |
Le Type de division administrative est noté en premier élément additionnel (pour distinguer la province de la ville), puis le Lieu est noté en deuxième élément additionnel (toute collectivité territoriale doit être localisée au pays). |
Exemple 69 :
Intermarc-NG |
110 $a École normale supérieure $l Paris $n France $d 1794 – 1985 Différent de 110 $a École normale supérieure $l Paris $n France $d 1985 - .... |
Commentaire |
Le Lieu est noté en premier élément additionnel, pour distinguer l’École normale supérieure de Paris des autres écoles normales supérieures (Lyon, Rennes, Paris-Saclay). Le Lieu ne permet pas de distinguer ces deux collectivités, donc un deuxième élément additionnel est ajouté à la suite (la Date) : pour distinguer la première collectivité de la deuxième, issue d’une fusion en 1985 de deux établissements. |
Exception : dans le cas des groupes occasionnels, les éléments additionnels connus suivent un autre ordre : nombre (numéro d’ordre de l’événement), date, lieu.
Exemple 70 :
Intermarc-NG |
Congrès mondial de philosophie $H 13 $h 13 $d 1963 $l Mexico $n Mexique |
4. Variantes de point d’accès
4.1.1. Typologie des variantes de la forme du nom
Pour une même collectivité, il existe très souvent d’autres formes du nom que celle utilisée en point d’accès autorisé ou en points d’accès autorisés supplémentaires.
Ces variantes de nom doivent faire l’objet de variantes de points d’accès.
- sigles et acronymes ;
- variantes de dénomination ;
- variantes orthographiques ;
- variantes linguistiques : formes attestées sur les documents dans une autre langue mais ne correspondant pas à un nom officiel de la collectivité ;
- variantes concomitantes : formes différentes qui existent à la même époque ;
- variantes historiques : anciens noms d’une collectivité sans changement de statut, ou de rattachement, ou de fonction, ou de périmètre ;
- variantes hiérarchiques.
Cas particulier : certaines notices comportent des variantes correspondant à une ancienne version de la norme Z 44-060 (1955) ou à des formes erronées. Elles sont classées en dernier parmi les zones Intermarc-NG 410. Ne pas les supprimer ni les modifier, car elles feront l’objet de chantiers de corrections.
4.1.2. Ordre des variantes dans les notices
À la BnF, pour de raisons de lisibilité, ces variantes doivent être classées dans cet ordre :
- sigles et acronymes ;
- variantes de dénomination ;
- variantes hiérarchiques ;
- variantes correspondant à une ancienne version de la norme Z 44-060 (1955) ou à des formes erronées.
Exemple 71 : classement des catégories de variantes de points d’accès
110 $a Centre de recherche bretonne et celtique $l Brest $m Finistère $n France |
Point d’accès autorisé |
410 $a CRBC |
Sigle |
410 $a Centre de recherches bretonne et celtique $l Brest $m Finistère $n France 410 $a Kreizenn an enklaskou breizek ha keltiek $l Brest $m Finistère $n France $L < breton > |
Variantes de dénomination : une forme avec recherches au pluriel, et une variante linguistique en breton
|
410 $a Centre national de la recherche scientifique $n France $b Centre de recherche bretonne et celtique 410 $a Centre national de la recherche scientifique $n France $b Unité de recherche associée $h 374 410 $a Centre national de la recherche scientifique $n France $b Unité propre de recherche associée à l'enseignement supérieur $h 6038 410 $a Université de Bretagne occidentale $b Centre de recherche bretonne et celtique |
Variantes hiérarchiques |
410 $a Université de Bretagne occidentale $l Brest $m Finistère $n France $b Centre de recherche bretonne et celtique |
Variante correspondant à une ancienne version de la norme Z 44-060, ou à des formes erronées |
Les sigles et acronymes doivent être classés alphabétiquement, ainsi que les variantes hiérarchiques. Les variantes de dénomination (variantes orthographiques, linguistiques ou concomitantes) doivent aussi être classées alphabétiquement. Le classement des variantes historiques se fait généralement dans l’ordre chronologique de la plus ancienne à la plus récente ; selon leurs besoins, certains départements préfèrent cependant classer les variantes historiques dans l’ordre alphabétique.
Exemple 72 :
Intermarc-NG |
110 $a Société des musées du Québec 410 $a Société des musées québécois 410 $a Association des musées de la province de Québec |
Commentaire |
Fondée en 1958, l'Association des musées de la province du Québec change de nom : En 1973 : Société des musées québécois En 2013 : Société des musées du Québec Le nom le plus récent figure dans la 110. Le nom précédent figure dans la première 410. Le nom le plus ancien figure dans la dernière 410. |