Principes généraux sur les arbres OEM
2. Une seule œuvre dans une seule version
2.1 Une seule œuvre entière (arbre A)
2.2 Une seule partie ou extrait d’une œuvre (arbres B – C – D)
3.1 Œuvre globale non dépouillée (arbre A)
3.2 Œuvre globale dépouillée par une liste de titres de parties (arbre E)
3.3 Œuvre globale dépouillée par des branches (arbre F)
4.1 Les augmentations (arbre G)
4.2 Expressions parallèles d’une Œuvre (arbres H – I)
4.3 Collections d’expressions (arbres J – K – L – M – N – O – P)
5.1 Les monographies en plusieurs volumes (arbres Q – R)
5.2 Les liens vers des collections (arbre S)
1. Introduction
Cette fiche présente l’ensemble des types d’arbres OEM en fonction de la composition du contenu principal de la ressource, à l’exception des spectacles, car ils ne contiennent pas d’entité Manifestation (voir la fiche Types d’arbre pour les spectacles).
La fiche distingue trois grands cas :
- une seule œuvre dans une seule version ;
- les tout/partie (œuvre globale détaillée) ;
- les agrégats (plusieurs œuvres et/ou expressions rassemblées).
Le nombre d'items n'a aucune incidence sur le choix du haut de l'arbre.
En Intermarc-NG : les liens fondamentaux OEMI sont orientés et uniquement matérialisés dans l’entité du niveau le plus bas (par exemple, 750 de l’Expression vers l’Œuvre mais pas d’étiquette réciproque dans l’Œuvre). En cas de lien partiel, ajouter un $q au lien fondamental de l’entité portant l’étiquette de lien.
Pour la plupart des cas, plusieurs traitements sont possibles (arbre simple ou complexe) : voir les fiches de consignes par type de ressource.
Pour utiliser le schéma de décision, il s’agit de considérer uniquement le contenu principal de la ressource (voir § 4.1 augmentations) puis de déterminer si ce contenu principal correspond à plusieurs œuvres ou une seule :
- s’il y a une seule œuvre (y compris s’il s’agit d’une partie ou extrait d’une œuvre), déterminer la ou les versions de cette œuvre présente(s) dans la ressource (versions linguistiques, version longue/courte, original/arrangement etc.) :
- si cette œuvre est dans une seule version (voir § 2. Une seule œuvre dans une seule version) ;
- si cette œuvre est dans plusieurs versions (voir § 4.2 Expressions parallèles) ;
- s’il y a plusieurs œuvres, déterminer si ce sont ou non les parties d’une œuvre globale :
- s’il s’agit de l’intégralité des parties d’une œuvre globale : par exemple, les trois parties d’une trilogie (voir § 3. Les tout/partie) ;
- dans tous les autres cas : œuvres différentes, sélection de parties d’une œuvre globale, sélection ou intégrale d’œuvres d’un même créateur (voir § 4. Les agrégats).
Dans le cas d’œuvres d’un même créateur correspondant à une seule forme d’œuvres (notamment pour la musique, par exemple, les sonates d’un compositeur), il est possible d’utiliser une Œuvre de regroupement. Si la sélection d’œuvres ne le permet pas, appliquer le traitement standard des agrégats.
2. Une seule œuvre dans une seule version
2.1 Une seule œuvre entière (arbre A)
C’est un arbre simple non agrégatif avec une seule entité par niveau.
2.2 Une seule partie ou extrait d’une œuvre (arbres B – C – D)
Il peut s’agir :
- d’une œuvre autonome faisant partie d’une œuvre globale plus vaste (par exemple, un roman ou un lied appartenant à un cycle, un épisode appartenant à une série etc.) ;
- d’une partie d’une œuvre dans le découpage du créateur (par exemple, un chapitre dans un roman, un acte ou une scène dans une pièce de théâtre etc.) ;
- ou d’un extrait d’une œuvre effectué par un tiers (par exemple, un extrait d’un enregistrement d’opéra etc.).
Dans RDA-FR, certains chapitres spécialisés font la distinction entre « partie » et « extrait » (comme les œuvres textuelles), d’autres non (comme les œuvres musicales). Par facilité, le terme « œuvre globale » a toujours été utilisé dans cette fiche pour le tout et le terme « partie » pour la partie ou l’extrait, quel que soit le cas. Deux arbres sont possibles (B ou D).
2.2.1 Œuvre spécifique pour la partie (arbre B)
Choisir cet arbre s’il est utile de créer une œuvre spécifique pour la partie, notamment si elle est autonome et a un titre. Cette Œuvre est liée à l’Œuvre globale par une relation « Est une partie de ».
En Intermarc-NG : 501 $q Est une partie de (réciproque 501 $q A pour partie).
2.2.2 Œuvre globale et relation partielle (arbres C – D)
Choisir un de ces arbres s’il n’est pas souhaitable ou pas possible de créer une œuvre spécifique pour la partie, notamment si elle n’a pas de titre ou en cas de consigne particulière. Utiliser une relation partielle soit entre œuvre et expression (arbre D), soit entre expression et manifestation (arbre C).
2.2.2.1 Relation partielle entre Expression et Manifestation (arbre C)
Choisir cet arbre pour un volume d’un ensemble pour lequel il n’est pas souhaitable de créer ni Œuvre spécifique ni Expression spécifique pour la partie (par exemple, pour un découpage par tranches de lettres de l’alphabet A-F, G-J etc.).
L’œuvre de l’arbre est l’Œuvre globale. L’Expression de l’arbre est l’Expression globale. La Manifestation de chaque partie est liée à l’Expression globale et la relation entre Expression et Manifestation est partielle.
En Intermarc-NG : ajouter au lien fondamental 740 un $q partiellement.
Pour le lien à l’arbre de l’ensemble, voir § 5.1 Les monographies en plusieurs volumes.
2.2.2.2 Relation partielle entre Œuvre et Expression (arbre D)
Choisir cet arbre :
- pour une partie dont l’Expression est bien identifiée (par exemple, un extrait avec des interprètes spécifiques ou un traducteur) ;
- mais pour laquelle il n’est pas souhaitable ou pas possible de créer une Œuvre spécifique.
Créer une Expression spécifique qui porte la mention d’extrait. L’Œuvre de l’arbre est l’Œuvre globale avec une relation partielle entre Œuvre et Expression. Pour le PAA de l’Expression, voir fiche Principes généraux sur l’Expression.
En Intermarc-NG : on ajoute au lien fondamental 750 un $q partiellement dans l’Expression.
3. Les tout/partie
Le cas traité ici est celui d’une monographie autonome qui contient l’intégralité des parties d’une œuvre globale (par exemple, une trilogie publiée en un seul volume, un coffret de DVD contenant l’intégralité d’une série etc.). Pour les monographies publiées en plusieurs volumes, voir § 5. Les liens entre arbres. Par facilité, dans cette fiche, le terme « œuvre globale » est toujours utilisé pour le tout.
3.1 Œuvre globale non dépouillée (arbre A)
Choisir cet arbre pour une œuvre globale dans son intégralité pour laquelle on ne souhaite pas détailler les parties. C’est un arbre simple non agrégatif, voir une seule Œuvre dans une seule version (arbre A).
3.2 Œuvre globale dépouillée par une liste de titres de parties (arbre E)
Choisir cet arbre pour une œuvre globale dans son intégralité pour laquelle il est souhaitable de lister les parties de l’œuvre sans en faire des branches Œuvre/Expression, notamment dans le cas où elles sont peu susceptibles d’être publiées séparément.
On utilise un arbre simple avec une liste des titres de parties dans l’Œuvre.
En Intermarc-NG : les titres sont listés en zone 30P (comme partie).
3.3 Œuvre globale dépouillée par des branches (arbre F)
Choisir cet arbre pour une œuvre globale dans son intégralité pour laquelle il est souhaitable de détailler les parties par des branches Œuvre/Expression susceptibles d’être utilisées dans d’autres arbres ou existant déjà (par exemple, 2 ou 3 parties pouvant être publiées séparément).
C’est un arbre complexe avec des relations « A pour partie » entre Œuvres et entre Expressions.
En Intermarc-NG : on utilise la zone 501 $q A pour partie (réciproque $q Est une partie de) aux deux niveaux Œuvre et Expression.
4. Les agrégats
Un agrégat est la réunion de plusieurs expressions d’œuvres (voir le site RDA-FR). Il y a 3 types d’agrégats dans le modèle IFLA LRM :
- les augmentations ;
- les Expressions parallèles ;
- les collections d’Expressions.
On traite ici le cas d’une monographie autonome. Pour les agrégats publiés en plusieurs volumes, voir § 5. Les liens entre arbres.
L’arbre comprend les entités suivantes :
- Œuvre agrégative : choix de plusieurs expressions d’œuvre(s) (par exemple, une anthologie d’œuvres de différents créateurs dans la langue originale, un album phonographique, une sélection de films en versions multilingues, une sélection d’œuvres du même créateur etc.). Le créateur de l’agrégat est celui qui a réuni les Expressions (et non le créateur des Œuvres agrégées) ;
- Expression d’agrégation : Il s’agit de la réalisation de l’Œuvre agrégative et le résultat de la relation d’agrégation (rassemblement des Expressions agrégées) ;
- Manifestation agrégat.
En Intermarc-NG, le codage d’une entité en tant qu’agrégat se fait en 010$g : « agrégat éditorial » ou « agrégat non éditorial » (pour les recueils).
4.1 Les augmentations (arbre G)
Une augmentation est un contenu secondaire qui n’est pas traité dans une branche mais uniquement signalé au niveau de la Manifestation. Il est possible de faire une relation vers un agent créateur de ce contenu secondaire (illustrateur pour des illustrations ajoutées, préfacier etc.).
Choisir ce traitement pour une Manifestation matérialisant :
- une Expression d’une œuvre principale (ou plusieurs Expressions d’œuvres principales) ;
- les Expressions d’une ou plusieurs œuvres secondaires qui complètent l’œuvre principale (ex. illustrations ajoutées, préface, édition d’une œuvre accompagnée de commentaires, bonus etc.) pour lesquelles il n’est pas souhaitable de faire de branches (sinon voir § 4.3.3 Arbre complexe agrégatif avec des branches partant de la Manifestation).
En Intermarc-NG :
- les créateurs des augmentations qui font l’objet de relations sont en zone 700 de la Manifestation avec le $4 approprié ;
- le contenu secondaire (illustrations, bonus…) peut être décrit en note 332 (structurée ou non).
N. B. : le schéma montre le cas d’un arbre simple (A) avec augmentation mais cela peut s’appliquer à n’importe quel type d’arbre pour le contenu principal.
En Intermarc- NG : dans le cas de contenus secondaires traités en augmentation, la Manifestation n’est pas codée comme agrégat en 010$g. On ne code en $g que les arbres agrégatifs ou arbres à plusieurs branches.
4.2 Expressions parallèles d’une Œuvre (arbres H – I)
La Manifestation regroupe plusieurs versions (linguistiques ou autres) d’une même œuvre.
Attention : ce cas ne concerne pas les œuvres/expressions nativement bilingues (dictionnaires, méthodes de langues…) qui sont des arbres non agrégatifs.
4.2.1 Expressions parallèles décrites de façon distincte (arbre H)
Choisir cet arbre si la ressource contient 2 ou 3 versions bien identifiées de l’œuvre qu’il est souhaitable de décrire séparément, notamment si elles sont susceptibles d’être publiées séparément, par exemple un texte original et sa traduction, un film en version longue et courte, une œuvre musicale originale et son arrangement, un même texte décliné sous forme notée et parlée, etc. Dans cet arbre, l’Œuvre n’est pas agrégative.
En Intermarc-NG : 010$g agrégat éditorial uniquement au niveau Manifestation.
4.2.2 Expressions parallèles non décrites de façon distincte (arbre I)
Choisir cet arbre :
- si la ressource contient plusieurs expressions trop nombreuses et/ou trop complexes à distinguer (par exemple, un film en différentes versions linguistiques avec sous-titrage optionnel) ;
- et/ou si la composante textuelle n’est pas le contenu principal (par exemple, une carte en plusieurs langues).
Dans cet arbre, l’Œuvre n’est pas agrégative.
Les arbres H et I peuvent être combinés si la ressource contient deux versions bien identifiées de l’œuvre (par exemple, versions longue et courte d’un film), chacune en plusieurs versions linguistiques. Dans ce cas, chaque Expression de l’arbre H est une Expression d’agrégation.
4.3 Collections d’expressions (arbres J – K – L – M – N – O – P)
Un agrégat constitué d’une collection d’expressions réunit dans une même manifestation plusieurs expressions créées de façon indépendante. Ce peuvent être des expressions ou des fragments d’expression(s) de la même œuvre ou d’œuvres différentes. Plusieurs traitements sont possibles.
4.3.1 Arbre simple agrégatif non dépouillé (arbre J)
Choisir cet arbre :
- systématiquement pour les ressources continues (périodiques, collections, ressources intégratrices) ;
- pour les arbres des ensembles (manifestations globales) s’ils sont agrégatifs (et non tout/partie), par exemple les œuvres complètes d’un auteur ou une anthologie d’œuvres de créateurs divers. Voir § 5. Les liens entre arbres ;
- pour les autres agrégats non dépouillés, notamment :
- agrégat regroupant des contributions de créateurs divers qui sont juxtaposées et non fusionnées pour former une œuvre composite (par exemple, mélanges, actes de congrès, catalogues d’exposition etc.) et qui ne sont pas dépouillés ;
- son (catalogage modulé) : rééditions ;
- agrégat regroupant plus de 3 œuvres qu’il n’est pas souhaitable de dépouiller.
4.3.2 Arbre simple agrégatif dépouillé par une liste de titres (arbre K)
Choisir cet arbre pour les agrégats regroupant plusieurs œuvres qu’il n’est pas souhaitable de dépouiller par des branches mais uniquement par une liste de titres, notamment :
- pour un contenu inédit d’enregistrement sonore (catalogage modulé) ;
- pour un agrégat regroupant plus de 3 œuvres dépouillées par une liste de titres.
Il s’agit d’un arbre simple agrégatif (comme l’arbre J) mais avec la liste des titres agrégés dans l’Expression d’agrégation.
En Intermarc-NG : les titres sont listés en zone 30A (comme agrégat).
4.3.3 Arbre complexe agrégatif avec des branches partant de la Manifestation (arbre L)
Choisir cet arbre pour les agrégats regroupant 2 ou 3 œuvres :
- sans information particulière sur l’œuvre agrégative elle-même (pas de titre collectif, pas de créateur de l’agrégat etc.) ;
- et/ou dont l’œuvre agrégative est peu susceptible d’être liée à plusieurs Manifestations.
N. B. : Il n’est pas nécessaire que les agents en relation soient tous communs, que ce soit au niveau Œuvre (par exemple, créateurs différents) ou au niveau Expression (par exemple, traducteurs ou interprètes différents).
Les branches partent de la Manifestation.
4.3.4 Arbre complexe agrégatif avec des branches partant de l’Expression d’agrégation (arbres M et M bis)
Choisir cet arbre :
- pour les agrégats regroupant plus de 3 œuvres qu’il est souhaitable de dépouiller ;
- et/ou présentant des informations particulières sur l’œuvre agrégative elle-même (titre collectif, créateur de l’agrégat etc.) ;
- et/ou susceptibles d’être liés à plusieurs Manifestations (rééditions du même agrégat, éditions alternatives sur d’autres supports).
Les branches partent de l’Expression d’agrégation.
En Intermarc-NG : lien 540 (orienté) à partir de l’Expression d’agrégation.
Les branches de cet arbre peuvent elle-même être des agrégats (versions multilingues, agrégat d’agrégats etc.) dépouillés ou non.
Possibilité de deux niveaux de dépouillement : arbre M bis.
4.3.5 Œuvre agrégative de regroupement (arbre N)
Utiliser une Œuvre agrégative de regroupement pour une même forme ou un même répertoire d’œuvres du même créateur (par exemple, l’intégrale des sonates d’un compositeur) pour ne pas multiplier des œuvres agrégatives spécifiques peu utiles pour l’utilisateur, notamment :
- s’il n’y a pas d’informations particulières sur l’œuvre agrégative elle-même (titre collectif, créateur de l’agrégat etc.) ;
- si les éléments additionnels permettant de distinguer l’agrégat sont tous de niveau Expression (par exemple les interprètes).
L’Œuvre de regroupement est générique et peut être utilisée dans plusieurs agrégats différents. Les spécificités de l’agrégat sont uniquement au niveau Expression.
4.3.6 Agrégats avec relations partielles
N. B. : les relations partielles peuvent s’appliquer aussi dans le cas d’une Œuvre de regroupement.
4.3.6.1 Relation partielle entre Expression et Manifestation (arbre O)
Choisir cet arbre pour une œuvre agrégative globale publiée en plusieurs volumes, chaque volume contenant une partie agrégative (par exemple une encyclopédie avec différents articles) et pour laquelle il n’est pas souhaitable de créer une partie spécifique pour chaque volume, par exemple pour un découpage uniquement numérique ou alphabétique.
Établir une relation partielle entre l’Expression et chaque Manifestation, comme pour les œuvres globales non agrégatives (arbre C).
En Intermarc-NG : ajouter au lien fondamental 740 un $q partiellement.
Pour le traitement complet de ce cas, voir 5.1.1.
4.3.6.2 Relation partielle entre Œuvre et Expression (arbre P et P bis)
Choisir cet arbre pour une sélection de parties ou extraits d’une même œuvre et pour ne pas multiplier des œuvres agrégatives spécifiques peu utiles pour l’utilisateur, notamment :
- s’il n’y a pas d’informations particulières sur l’œuvre agrégative elle-même (titre collectif, créateur de l’agrégat etc.) ;
- si les éléments additionnels permettant de distinguer l’agrégat sont tous de niveau Expression (par exemple les interprètes).
L’Œuvre de l’arbre est l’Œuvre globale. Établir une relation partielle entre l’Œuvre et l’Expression d’agrégation qui porte la mention de choix. Pour le PAA de l’Expression d’agrégation, voir la fiche Principes généraux sur l’Expression.
N. B. : on peut également utiliser cet arbre avec une Œuvre agrégative de regroupement (arbre P bis).
5. Les liens entre arbres
5.1 Les monographies en plusieurs volumes (arbres Q – R)
5.1.1 Les monographies en plusieurs volumes - tout/partie (arbres Q et Q bis)
Choisir cet arbre pour une œuvre globale (cycle, série, œuvre longue etc.) publiée en plusieurs volumes, chaque volume (arbre de monographie) correspondant à une partie (par exemple la partie 1 d’une trilogie) et l’ensemble (arbre de l’ensemble) correspondant à l’intégralité de l’œuvre globale (par exemple la trilogie intégrale).
En Intermarc-NG :
- entre Œuvres et Expressions 501 $q Est une partie de (réciproque 501 $q A pour partie) ;
- entre la Manifestation de la monographie et celle de l’ensemble : 531 $q Appartient à l’ensemble monographique (lien orienté).
L’Œuvre globale peut être une œuvre simple (par exemple une trilogie) ou une œuvre agrégative divisée en parties agrégatives (par exemple une œuvre documentaire avec des contributeurs différents publiée en plusieurs volumes, chaque volume étant lui-même un agrégat de différentes contributions).
Constitution des arbres pour une Œuvre globale non agrégative (arbre Q) :
- l’arbre de l’ensemble est un arbre simple non agrégatif (voir arbre A) ;
- l’arbre de chaque monographie est un arbre simple non agrégatif de partie (voir arbre B) avec éventuellement des augmentations (voir arbre G).
Constitution des arbres pour une Œuvre globale agrégative (arbre Qbis) :
- l’arbre de l’ensemble est un arbre simple agrégatif (voir arbre J) ;
- l’arbre de chaque monographie est un arbre agrégatif, qui peut être non dépouillé (voir arbre J), dépouillé par une liste de titres dans l’Expression (voir arbre K) ou dépouillé par des branches (voir arbre M).
5.1.2 Les monographies en plusieurs volumes – agrégat (arbre R)
Choisir cet arbre pour une œuvre agrégative (par exemple, anthologie ou compilation d’œuvres de créateurs différents sur un thème donné, sélection d’œuvres d’un créateur etc.) publiée en plusieurs volumes, chaque volume (arbre de monographie) correspondant à une œuvre individuelle qui n’a pas de lien d’origine avec l’œuvre agrégative et l’ensemble (arbre de l’ensemble) correspondant à l’agrégat.
En Intermarc-NG : entre la Manifestation de la monographie et celle de l’ensemble : 531 $q Appartient à l’ensemble monographique (lien orienté).
Constitution des arbres :
- l’arbre de l’ensemble est un arbre simple agrégatif (voir arbre J) ;
- l’arbre de chaque monographie peut être n’importe lequel des arbres A à P (pour plus de facilité, l’arbre de l’exemple est un arbre A).
5.2 Les liens vers des collections (arbre S)
Le lien est un lien de partie entre la Manifestation de l’arbre de la monographie et la Manifestation de l’arbre de la collection.
En Intermarc-NG : entre la Manifestation de la monographie et celle de la collection : 530 $q Appartient à la collection (lien orienté).
Constitution des arbres :
- l’arbre de la collection est un arbre simple agrégatif (voir arbre J) ;
- l’arbre de chaque monographie peut être n’importe lequel des arbres A à P (pour plus de facilité, l’arbre de l’exemple est un arbre A).